"De la béatification à la red azul" ou "caer en la red".

 

A la traduction "tomber dans le panneau" je préfère "tomber dans le filet"!...

 

Je suis un pur fruit de la Béatification ! Habitant loin de Castres, je ne m’étais pas inquiétée d’Emilie auparavant. Je savais qu’elle avait fondé les Sœurs Bleues et bâti le Couvent Bleu, mais c’était à peu près tout. En revenant de la béatification, je réalise que quelqu'un de ma famille est si près de Dieu qu'elle peut lui demander la faveur de miracles.

Extraordinaire !

Découvrir mes cousines les Sœurs Bleues vaut la peine. Depuis Emilie, que sont-elles devenues? Qui sont-elles aujourd'hui ?

 

La béatification.

Hébergée avec ma famille, au Couvent Bleu, nous sommes immergés et fondus dans la foule bleue. Quel bonheur ! A lecture de nos badges, des professeurs venues d’Argentine  nous demandent de prendre une photo en notre compagnie. Alors, j’échange contre leurs adresses mail : c’est le moment de créer des liens ! Malgré la barrière de la langue, aujourd’hui, elles m’écrivent en espagnol et je leur écris en français. Je décide d’apprendre l’espagnol. Nous échangeons sur tout. Là-bas, c’est l’été, elles vont à la plage et préparent leur prochaine année scolaire, mais elles s’inquiètent des grosses chutes de neige sur la France en janvier ; elles sont du côté de Buenos Aires, moi à côté de Bordeaux ; leur domaine est l’enseignement, le mien est la forêt ; etc…

A la fin de la messe de Béatification si belle parce que simple, il y a cette vague bleue montant à l’assaut du podium. La joie de toutes ces sœurs dans un seul et même élan. Cette gaieté, ces visages rayonnants. Je photographie une sœur bleue sans la connaître, simplement parce qu’elle représente pour moi la « Sœur Bleue d’aujourd’hui »! Puis vient la veillée à laquelle tous les pays participent, et les textes des chants qu’il faut lire.

             

« Et après ? »

Réseau Bleu de Solidarité Sociale d’Europe.

Castres ; Province d’Europe ; Monde Bleu. En bref : Castres, capitale de l’Europe Bleue ! Castres, berceau de ma famille est devenue pour moi l’origine de liens internationaux grâce aux provinces du monde bleu : « du blog au globe » !

Une fois les liens créés, il faut les consolider. Pour certains, il suffit du mail, pour d’autre il faudra aussi un dictionnaire : dans les provinces d’Amérique Latine  « on porte la chemise », dans celle d’Europe « on retrousse ses manches » ! Et dans les provinces d’Afrique ? Et aux Philippines ?  Simple affaire de langage. Je vous recommande celui pratiqué au sein de « la Congrégation de l’Immaculée Conception de Castres » : le langage international. Il suffit de parler dans sa langue maternelle et l’autre répond dans la sienne !

Castres, lieu idéal pour apprendre à tisser. Le tissage consistant en l’assemblage de fils dans un certain ordre, j’ai le privilège d’être invitée à cette rencontre, et de vivre deux jours avec vous. J’avais prévenu : « comme il s’agit pour moi d’une première rencontre, pour cette fois-ci, je me sens encore observatrice : laissez-moi seulement un peu de temps et d’expérience pour vous apprivoiser, vous et votre vocabulaire. » Pour les 100 premières années d’Emilie et de la Congrégation, il y a la littérature. Pour s’imprégner du  charisme bleu actuel, il n’y a que l’expérience. 

Vos témoignages m’ont dit ce que vous faites, qui vous êtes. Entendre celui de M.-Elisenda m’a frappée, bien que je l’ai déjà lu sur le blog. Je regrette de n’avoir pas compris certains témoignages en espagnol. J’aimerais aller voir sur le terrain, dans leur élément, ces religieuses timides ou réservées que je n’ai pas su rencontrer à cause de la barrière de la langue. Le peu que j’ai compris fait que je les admire déjà de remplir ces missions !

 

« Et après ? » demande toujours l’insatiable Núria.

Réseau Bleu 

Par du bénévolat, j’agis à un autre endroit du réseau. Ce morceau de fil est complémentaire de ceux découverts lors de notre rencontre, aussi utile et nécessaire. Depuis la béatification, je parle souvent d’Emilie et des Sœurs Bleues. C’est difficile d’évoquer cette œuvre là où on ne la connaît pas. Comment signaler votre existence, donner envie de vous connaître ?

 

« Et après ? »

Merci

A Rome, j’ai aussi tissé des liens d’amitié. J’ai cette chance. Nous sommes donc connectées, ainsi qu’avec l’Amérique Latine, Paris, l’Espagne, Castres… J’étais là pour découvrir. Je vous ai apprivoisées et inversement. Je perçois mieux l’œuvre d’Emilie telle que vous la faites vivre aujourd’hui.

Merci à toi Núria qui représente cette congrégation, aux sœurs et frères qui la constituent. Merci de la faire vivre et de perpétuer l’œuvre d’Emilie avec toute la famille bleue sans oublier ses amis.

Merci pour ce que vous faites.

Merci pour ce que vous êtes.

            Je vous appelle mes cousines, mais je n’ai rien inventé. La semaine dernière j’ai lu dans le document relatant les évènements du mandat de votre Mère Théodosie RULHE :

29/06/1906 Décès du Marquis Ludovic de Villeneuve, frère de notre Bonne Mère. "Ce digne et aimable vieillard (91ans) avait conservé un ardent amour pour la Congrégation qu'il sentait un peu sienne. Il s'intéressait à tout ce qui la touchait et entrait dans les plus petits détails avec une mémoire prodigieuse".

01/07/1906 Participation aux obsèques du Marquis de Villeneuve. Nous sommes considérées comme de la famille.

 

Et Dieu dans tout ça ?

Mes chères cousines, que chacune de vous ait consacrées sa vie à Dieu m’émeut. Depuis ce 5 juillet, mes prières vous accompagnent souvent, qui que vous soyez, où que vous soyez.

Je vous embrasse.

Françoise



19/02/2010
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